Maigrir par un effort de restriction alimentaire… Bon à savoir

Maigrir par un effort de restriction alimentaire…

La lutte contre l’obésité passe nécessairement par une perte de poids et, pour maigrir, il faut forcement diminuer les apports énergétiques tout en augmentant les dépenses énergétiques par l’activité physique principalement. Une perte énergétique de 9 000 Kcal correspond à une baisse de 1Kg de graisse et si cela parait si simple en théorie, inverser la balance énergétique en faveur de la dépense est en pratique significativement difficile.

En effet, lors d’une restriction calorique, l’organisme met en jeu plusieurs mécanismes de compensation, tant hormonaux que métaboliques, visant à restaurer le poids, tel qu’une baisse de la dépense énergétique ou une augmentation de l’appétence pour les aliments hypercaloriques.

Ce qui est néanmoins en faveur de la lutte contre le surpoids et l’obésité est qu’une perte de poids, ne serait-ce que de 10% du poids corporel, améliore déjà l’état de santé.

En plus, la société a tout mis en place pour nous faire grossir à travers la publicité pour tous ces aliments appétissants, bien présentés et à forte valeur énergétique proposés en portion XXL, avec une grande accessibilité dans les fast-foods et autres restaurants.

Ainsi, la lutte contre le surpoids et l’obésité nécessitera une réduction de l’apport énergétique par une diminution de la quantité et/ou par une baisse de la valeur calorique des aliments consommés. Cette réduction de la quantité et de la qualité énergétique des aliments fait appel à un régime diététique capable d’atteindre une perte pondérale significative pouvant contribuer à limiter les complications ou les pathologies associées à l’obésité. Certains facteurs favorisent la prise alimentaire et les contrôler peut aider à la réduction de la consommation des aliments obésogènes.

Facteurs favorisant la prise alimentaire

Les facteurs favorisant la prise de nourritures peuvent être d'origine biologique, comportementale et environnementale.

  • Les facteurs biologiques modulant la prise alimentaire comprennent un ensemble d'hormones qui proviennent du tractus gastro-intestinal, du tissu adipeux et d’autres organes. On distingue la leptine ou hormone de la satiété permettant de limiter la prise d’aliments, la ghréline et le neuropeptide Y qui stimulent l’appétit, le cortisol d’origine organique ou médicamenteuse favorise la prise de poids, les œstrogènes qui sont des hormones sexuelles féminines influent sur la répartition de la graisses corporelle.
  • Les facteurs comportementaux sont largement connus pour leurs influences sur la prise de poids par l’intermédiaire d’habitudes alimentaires acquises.
    • la composition de la ration alimentaire influence la sensation de satiété et certains chercheurs soutiennent que dans l'ordre, les protéines sont davantage rassasiantes que les glucides et que les lipides ;
    • la perception visuelle peut influencer la prise alimentaire ;
    • certaines sources de distraction comme la télévision, le téléphone portable peuvent également augmenter la prise alimentaire ;
    • le grignotage, l’hyperphagie boulimique, l’alimentation émotionnelle, l’hyperphagie nocturne, etc.
  • Pour les facteurs environnementaux, Il est rapporté que :
    • les repas pris à l'extérieur de la maison sont associés à une prise alimentaire plus importante. En plus dans les restaurants et les fast-foods, il est servi des portions de repas de plus en plus grandes favorisant ainsi une prise excessive de calorie condition essentielle pour une surcharge pondérale.
    • La grosseur des portions alimentaires n'augmente pas seulement que dans les restaurants et les fast-foods, mais aussi à la maison.

La restriction alimentaire

La restriction alimentaire consiste à réduire la valeur énergétique des portions alimentaires consommées à travers plusieurs méthodes consignées dans un régime. Il est donc bon d’accepter l’inexistence d’un régime miracle qui assurerait une perte de poids rapide et maintenable à long terme, le tout sans effort.

Il est largement admis que plus l'intervention de perte de poids se rapproche des habitudes de vie du sujet engagé dans le processus de perte pondérale et respecte le plus possible ses préférences, plus les chances de succès sont grandes et plus le maintien à long terme est envisageable.

Les régimes passeront essentiellement par :

  • Une diminution des aliments à forte valeur énergétique tels que les lipides (le gras), les glucides qui sont contenus dans l’amidon (manioc, attiéké, igname…). Mais les graisses polyinsaturées type oméga-3 sont importantes.
  • Une augmentation de la consommation des fruits, des légumes et des fibres qui sont à faible valeur énergétique.
  • Le Maintien d'une telle restriction alimentaire sur un temps suffisamment long avec la possibilité de quelques écarts permettant de ne pas respecter le régime.

Voilà, chacun peut faire son régime…

publier par : 

Dr AKE N'cho, MD, MPH

(+225) 01 03 48 7555 / 07 48 344 589

dr_akencho@yahoo.fr

phylosanitas.com

 

3 Commentaires
Allou
il y a 8 mois
Merci d'aider les personnes à faire un regime . Il ne faut pas regarder le facteur contraignant du regime mais surtout la recherche d'un bien etre . La santé est plus que tout
LATIEPO yapo joseph
il y a 8 mois
Merci Dr pour tout ce tu fais bonjour et bonne fête
Abissey Adja Yves maxime junior
il y a 8 mois
Merci docteur pour le message
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